Léger
fought in WW I and was gassed at Verdun. In 1917, released from the army,
he painted Soldiers Playing at Cards. By 1919, in his mechanical
period, he pictured motors, gears, furnaces, railway crossings, factory
interiors. In the mid-1920s, he was influenced by the “Purism”
of painter Amédée Ozenfant and architect~painter Le Corbusier.
Then his art became more figurative, and, beginning in the 1940s, he tended
to separate abstract bands of color from his drawing.
Léger produced other artforms too:
ballet and movie sets, a non-narrative movie Le Ballet Mécanique,
mosaics, stained glass windows. In 1945 he became a Communist, but did not
follow “Social Realism”, the Party line for painting. Léger's
last major paintings were Les Constructeurs and La
Grande Parade.
— Léger has long been acknowledged as one of the major artists of his
time. His art, however, has been subject to more misunderstanding than that
of any of his peers in the founding generation of twentieth-century modernism.
At first, Léger was a French Cubist whose forms are polished and cylindrical
like steel, clangorous in red and black like new fire engines. But he did
not remain a painter of circumscribed technique whose modernity rests on
his preoccupation with the machine. Léger was a painter who addressed the
central aesthetic issues of his time with a unique directness and consistency.
The 20th century has witnessed no more heated
artistic debates than the partisan battles over representation versus abstraction
and the related problematics of flatness and depth. Léger left the polemics
to others and created a vivid, powerful art that simultaneously reconciles
and exploits the contrasting qualities of the abstract and the illusionistic.
No other major painter of his time welcomed elements from such a wide range
of his era's artistic movements into his work: Fauvism, Cubism, Futurism,
Purism, Neo-Plasticism, Surrealism, Neo-Classicism, Social Realism —
Léger used the sometimes arcane language of pictorial modernism to express
the vernacular experience of twentieth-century modernity. He was a heavyweight
champion who could box like a nimble bantam.
— S'il ne fut ni le premier ni le dernier des peintres de la modernité,
Fernand Léger demeure l'un des plus grands poètes des temps
modernes, dont il est l'enchanteur. Sous des aspects frustes qu'il accentuait
volontiers, le fils de l'éleveur de bétail de Basse-Normandie
dissimulait une sensibilité terrienne et la sagesse de l'homme du
commun, qui n'est pas dépourvu de finesse ni d'une certaine maladresse.
Aussi gardait-il le mauvais souvenir de ses mains blessées lors des
gravures sur bois pour les Lunes en papier d'André Malraux,
que Daniel-Henry Kanhweiler a édité en 1921.
Au contraire de l'angélisme du Douanier
qu'il admirait, Léger possédait d'origine la rude franchise
populaire de celui qui, par ténacité et par expérience,
parvenait à maîtriser les connaissances dont il avait besoin,
pour dépasser les normes de la figuration et de l'abstraction dans
l'art de l'avant-garde, afin d'élaborer, à partir du corporel,
du mécanique et de l'objet, un paradis des villes et de leur périphérie,
du travail et des loisirs, où le monde industriel devient une nouvelle
nature créée par l'homme, plus présente que l'arbre
ou la fleur, l'oiseau ou le nuage dans le ciel. Une puissance d'anticipation
du réel qui relève de l'imaginaire de peindre et qui porte
Léger à concevoir un véritable système de formes
et de signes, dont le sens plastique fonctionne tel un rituel de célébration
du mythe libérateur de l'humanité.
Au travers de Cézanne, au début
des années dix, Léger aborde le cubisme, qu'il modifie par
l'imbrication brisée de corps et de troncs tubulaires (Nus dans
la forêt), par l'enchevêtrement de motifs fragmentés
et parfois empruntés à Chagall (la Noce — Femme en
bleu), où déjà la composition plan par plan apparaît,
neutralisant toute perspective. Entre 1912-1914, à même la
toile brute, les formes et les couleurs éclatent, par traces vives,
rouges, bleues, jaunes, vertes, entrecoupées de traits noirs, de
rehauts blancs, qui bousculent la figuration et multiplient leurs rythmes
syncopés. Ce sont les 'Contrastes de formes', dont le concept se
transformera après l'effroyable épreuve de la guerre (la
Partie de cartes, 1917) et évoluera encore au cours de l'oeuvre
de Léger.
Pareillement, les rythmes se maintiendront
dans l'agencement chromatique des structures urbaines et mécaniques,
dont le principe polyphonique se fonde, dès 1918 et 1919, dans les
Disques et la Ville avec l'intrusion des premières
lettres au pochoir issues des enseignes et des affiches publicitaires, tandis
que Léger file la métaphore de l'amitié avec Blaise
Cendrars, les Delaunay, Le Corbusier, Abel Gance ou Darius Milhaud... Toutefois,
dans les années vingt, les figures vont prendre plus de consistance,
notamment par la modulation de leurs contours, du Mécanicien
à l'admirable Grand Déjeuner de 1921, où l'ample
corporalité féminine s'accomplit par l'insertion contrastée
dans la géométrisation du mobilier et du décor, que
l'on retrouve en 1924 dans la Lecture. Par ses registres différenciés,
cet outillage géométrique compose l'ordre d'une machinerie,
qui joue aussi bien avec l'élément mécanique ou corporel,
l'environnement, l'objet ou le mobilier. Ainsi le Balustre de 1925
recadre sa structure dans la géométrie de son décor,
tandis que cet ordre compositionnel peut tout autant virer vers l'icône
ou la grande imagerie populaire, tel en 1927 ce Nu sur fond rouge
ou cette Femme tenant un vase, semblables à deux figures
en majesté dans l'or de Byzance ou la pierre romane. Puis viendront
en 1939 Adam et Eve et Composition aux deux perroquets
qui complexifient magistralement le principe de muralité.
Durant la guerre et l'exil américain
— après deux séjours précédents à
New York — Léger affranchit la couleur de la forme qui, en se
dissociant plus souvent, gagnent en souplesse et en éclat, par exemple
dans la danse en tout sens des Acrobates. Après son retour
en France et son adhésion au PCF, il déploiera, pour s'opposer
au réalisme 'socialiste', une figuration métaphorique d'une
liberté fabuleuse, comme cet Hommage à David de 1948-1949
ou cette Partie de campagne de 1952-1953. La grandeur du mode allégorique,
qui concentre la somme et l'épure de la recherche plastique et emblématique
du peintre, triomphe dans la puissance monumentale des deux états
définitifs des deux suites des Constructeurs de 1950 et
de la Grande Parade de 1954, qui préfigurent la fable d'un
nouveau monde. Nulle tragédie dans la peinture de Fernand Léger:
c'est un hymne à la joie de l'homme en gloire sur la terre, le mythe
fraternel du bonheur et de la paix.
— Léger's students included Sam
Francis, Tarsila
do Amaral, Arie Aroch, Olle Bertil Georg Bærtling, Nurullah Berk, Francisco
Brennand, Lygia Clark, Franciska Clausen, Horia Damian, Lars Englund, Samuel
Lewis Francis, Günter Fruhtrunk, Ricardo Grau, Alberto Greco, Oskar Hansen,
Florence Henri, Asger Jorn, Kigai Kawaguchi, William Klein, Beverly Pepper,
Tadeusz Piotr Potworowski, Carl Fredrik Reuterswärd, George Warren Rickey,
Thorvaldur Skúlason, Jeffrey Smart, Richard Stankiewicz, Shinkichi Tajiri,
Tarsila, Nína Tryggvadóttir, Luigi Veronesi, Marek Wlodarski.
— LINKS
— Le
Petit Déjeuner (1921, 69x93cm; 830x1199pix, 112kb _ ZOOM
to 1384x1999pix, 297kb) _ About 1920, Léger turned away from the dynamic
mechanical cubism of his earlier paintings to a more ordered, figural style.
Looking to art traditions of the past, he gave such time-honored themes
as the Three Graces and scenes of odalisques a modern interpretation. In
Le Petit Déjeuner three female nudes are seated by a small table
in a domestic interior complete with a dog. Monumental and impersonal, the
figures interlock in an anatomical puzzle of interchangeable parts. The
emphasis is on pictorial effect and compositional innovation, with strong
conflicting perspectives in careful balance. Le Petit Déjeuner
is one of two oil studies for the famous Le Grand Déjeuner.
— Composition
with Two Men with Pipes (1920, 31x25cm; 883x799pix, 44kb _ ZOOM
to 1600x1199pix, 116kb) _ In his art Léger focusses on the mechanization
of the world in the wake of the First World War. He juxtaposes the human
body with the forms and shapes of modern, industrial imagery, creating compositions
that thrive on the cold and calculating precision of pure geometry and Cubist
abstraction. In this preparatory sketch for a painting entitled Man with
a Pipe from 1920, Léger fashions men out of machine parts and turns a café
into a tight composition of circles and lines. Details such as the stairs
and railing at the right, the table and bench at the lower left, and the
puffs of smoke from the man's pipe, are subordinated to the overall sense
of dynamic movement and a fragmented, dehumanized world.
— Table
et Fruits (1909, 84x99cm; 853x1000pix, 144kb — ZOOM
to 1706x2000pix, 621kb)
— La
grande Parade (1952 mosaic, 276x334cm; 800x928pix, 105kb — ZOOM
to 1440x1671pix, 321kb)
— L'équilibriste
(835x819pix, 121kb) — L'étoile
de cirque (773x980pix, 23kb gif)
— Sketch
for The Railway Crossing (1919) — Divers
on a Yellow Background (1941)
— Two
Women Holding Flowers (1954) — Femme
Avec un Vase
— Composition
pour un Vitrail — Etoile
de mer
— Femmes
au Perroquet (1952 sculpture: polychrome ceramic relief 400x400cm; 480x476pix,
104kb)
— L'ouvrier
Constructeur (1950, 64x50cm)
— Les
Loisirs sur Fond Rouge (tapestry 342x445cm)
— Le
Tournesol (1953 lithograph 40x33cm) — a different Le
Tournesol (polychrome ceramic)
— Murale #2
(27x61cm) — Personnages
et Plantes (1938, 74x90cm)
— Les
Amoureux dans la Ville (1955, 42x32cm; 480x368pix, 20kb) — Paul
Éluard (1952, 68x50cm)
— L'Homme
au Chandail (1924, 65x92cm) — La
Pompe à Essence (1959, 16x24cm)
— Le
Port de Trouville (1951, 127x165cm)
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Born on 04 February 1881: Fernand
Léger, French Cubist
painter, draftsman, illustrator, printmaker, stage designer, film maker,
and ceramicist, who died on 17 August 1955.
